Mesdames, Messieurs,
En ces matines commémoratives des 20 ans du MAT, je remercie les organisateurs de m’avoir invitée à y participer.
Je remercie Madame la Présidente, Madame la Vice-présidente (oups ! n’existe plus), Mesdames et Messieurs les membres du Conseil d’administration, Mesdames et Monsieur les nouveaux certifiés (A y est, vous vous transformâtes ?), Mesdames et Messieurs les intervenants, Mesdames et Messieurs les membres du MAT, mon Papa, ma Maman, la bonne et le matou.
Et je vous invite, à mon tour et en tout premier lieu, à lever nos matricaires à la santé d’un vagabond sans numéro.
Un peu d’histoire, quoique non maternelle :
Ma grand-mater dolorosa ayant enfanté seule, mon mâtiné de père, matriarcat de hasard, cruellement le maternage manquait.
17 années plus tard, les matons remplaçaient, matricule 3027. Ces matamores s’étaient mis dans l’idée de le mater. Ma(u)thausen, par chance, demeurât loin.
Mathématique dérisoire, les bigotes matraques ont échoué, matérialiste il est resté.
Mais revenons à nos matiens que vous tant aîmates. 70 ans ont trépassé et me voilà, là.
Mama mia ! Matez-moi ces matelas ! On me dit que, spécialiste es literie, Mata aurait ri.
Mais, je vous parle d’un temps… moins de 20 ans… pas connaître…
Au matin, froid au nez, mal aux os,
Embarquez matelots, emparez-vous du matos,
Et matricez vos vies au fer cuit par Henri.
Matité de la matière, par de brillance nécessaire,
Dans les matras, l’alchimie se produit sans matricide de Jocas(te)
Matefaim ou matelote, la mâtine matrone nous nourrissait.
Ma tata, elle, préférait les spaghettis, sauce to….mate,
Moi, j’ai beaucoup, beaucoup grossi, ça va mieux, merci !
Alors j’entends ici ou là quelques critiques : le MAT formaterait des fous, des vagabonds à son effigie. Ce serait une fabrique d’automates.
Soyons sérieux ! Un peu d’étymologie : Auto : soi-même / MAT : mouvement d’art-thérapeutes.
Mon MAT à moi, il me parle d’aventures,
Et quand elles brillent dans vos yeux,
J’pourrais y passer la nuit…
Le Mat a 20 ans et le roi s’est couché.
Le Mat mute mais encore les matthioles rougeoient au jardin.
Alors avec Matta, voyageons, mes sœurs mes frères, sans jamais démater, saisissons ensemble une toile monuMatale et approprions nous le monde pour que toujours vive le néo-Mat un temps digne de Mathusalem.
Je vous remercie de votre attention.
Nadine Rey
Texte pour les Journées du MAT
